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Ariane Ponzio, vit et travaille à Marseille
En parallèle d’études littéraires et artistiques, Ariane Ponzio s'est formée au Jeu de peindre auprès de Françoise Collet et d’Arno Stern. Elle mène depuis 2004 les ateliers de l’Atelier Gouache et a à cœur de transmettre le métier de praticien.ne par le biais de la formation.
"Je commence, toile ou papier, un personnage arrive et s'installe, une femme le plus souvent, proche de la grandeur réelle. Aujourd'hui j'invente son visage, d'autre fois, je ressors un dessin issu d'une séance de pose - je croque volontiers mes amies - ou bien je suis ce jour-là mon propre modèle. Je décide à l’instinct, l'important étant de commencer, de donner un point de départ à ce qui se dirige immanquablement vers un autoportrait. A partir de la figure ébauchée, s'ouvre un espace de jeu dans lequel je vais pouvoir m'adonner à toutes sortes de rêveries et de sensations. Vivre le moment, savourer l'instant, plonger et faire émerger, recouvrir ou révéler."...
A propos Ariane Ponzio
Ariane Ponzio, vit et travaille à Marseille
En parallèle d’études littéraires et artistiques, Ariane Ponzio s'est formée au Jeu de peindre auprès de Françoise Collet et d’Arno Stern. Elle mène depuis 2004 les ateliers de l’Atelier Gouache et a à cœur de transmettre le métier de praticien.ne par le biais de la formation.
Le goût de la peinture m'est venu du Jeu de peindre, un atelier d'expression que j'ai fréquenté toute mon enfance. Aussi, de fortes impressions me sont restées de voyages et de musées découverts en famille. Des cours auprès d'un peintre, un détour par des études de lettres et me voilà toujours à Marseille, où je me consacre à l'improvisation en danse et en peinture. 
Je commence, toile ou papier, un personnage arrive et s'installe, une femme le plus souvent, proche de la grandeur réelle. Aujourd'hui j'invente son visage, d'autre fois, je ressors un dessin issu d'une séance de pose - je croque volontiers mes amies - ou bien je suis ce jour-là mon propre modèle. Je décide à l’instinct, l'important étant de commencer, de donner un point de départ à ce qui se dirige immanquablement vers un autoportrait.
A partir de la figure ébauchée, s'ouvre un espace de jeu dans lequel je vais pouvoir m'adonner à toutes sortes de rêveries et de sensations. Vivre le moment, savourer l'instant, plonger et faire émerger, recouvrir ou révéler. Le pinceau s'étire, la couleur se couche, puis se réveille à coups de crayon. Une improvisation, un dialogue avec soi stimulé par l'idée qu’un témoin assiste à ce mouvement.
J'aime le calme, la simplicité, le silence... et tout ce qui grouille de cru et d'intime au delà des apparences. Mettre à plat l'ambiguïté, en évidence les indices, et en dire si peu. Peindre me met dans un état amoureux - ou bien l'inverse - je suis à la fois puissante et vulnérable. J'invite ce tournis pour mieux laisser les choses m'échapper et me donner à vivre un peu plus.