Michèle Mascherpa + follow

    Sans titre - Green

    €200
    Engraving and mix media on paper
    33
    x 26 cm

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    About Michèle Mascherpa :

    The works of Michele Mascherpa are currently in 3 art libraries and 5 of her drawings are part of the collection of the Cabinet d'art graphique at Pompidou Center.

    The plastic gesture of Michele Mascherpa is spontaneous, without repentance, however it is the result of a long maturation, the support is loaded with graphic elements and collages. The memorial functioning is a complex process that can be extended to his artistic approach. The drawings and texts are deeply inscribed in it. Michèle Mascherpa draws as she writes, writes as she draws.

    "Her writing becomes plastic and takes a considerable place in her work; She practices allusion, the figure of speech consisting of saying one thing with the intention of making another hear. She returns to the essence of writing as a gesture, the word is sometimes readable, understandable and sometimes it becomes a graphic element in its own right. Then comes the meaning."

    Through drawing, I tell intimate stories of the other, of myself, without curbing my spontaneity by what was becoming for me, at the time of writing, only a vast exercise in style. A newfound serenity! The meaning of words, whole sentences but also sometimes cut in the pictorial space come from this desire to tell. The writing, unreadable, was also intended. Even if it tells, it is not there to be read by others, it is there to say and to be seen, without being assimilable. It does not tell, it is "plastic". It does not illustrate, it is "formal". It is what remains of the act of writing.

    Mascherpa - Galerie de Francony

    2024
    DE MAINS DE MAITRE . Galerie Le Cabinet d'amateur. Paris 
    D'un réel à l'autre - Galerie la main de fer. perpignan

    ​2023
    ORGANIQUE - Galerie la main de fer. perpignan
    TENTATION - Galerie la main de fer. perpignan
    CONVERSATIONS -N5 Galerie . Montpellier

    ​2022
    ONZE pour Trembler. Festival du Polar. Tour philippe le bel . Villeneuve les avignons .
    journée de l'extampe conteporaine. Place st Sulpice. paris 
    Plaisir d'Offrir. N5 Galerie . Montpellier
    Camus et moi . Pôle Culturel Chabran. Draguignan

    ​2021
    Le temps retrouvé . Villa  Tamaris centre d'art. La Seyne sur Mer


    ​2020
    No Prohibida.Galerie n5. Montpellier .
    Les rencontre d'aubergines . Villeneuve les Avignon 
    Les 7. Journées du Patrimoines. Chapelle des sept douleurs. Villeneuves les Avignons.

    ​2019
    Les journees de l'amour . Sète.
    Avec Yves helbert . Galerie n5. Montpellier.
    Plus d'amour svp . Galerie n5. Montpellier.


    2018

    Centre culturel . Memoire . St Raphael
    Galerie N5. Montpellier
    Galerie le Cabinet d'amateur . Paris
    Jeux d'adulte. Marseille
    Galerie ADPL.. Gondrin.

    2017
    Galerie les Frangines . Toulon
    "Le je de l'enfance" Pôile Culturel Chabran . Draguignan
    "Résidence d'artiste. Chapelle du Bon Pasteur. Draguignan. en preparation de l'expo du "je de l'enfance"
    Création d'une fresque pour la mediatheque de Cannes Ranguin

    2016
    Les Maitres . Espace culturel Chabran. Draguignan.

    2015
    5 videos sont presentées au sein de l'arthoteque de l'espace Chabran. Draguignan
    Galerie Patrick Bartoli. Marseille

    2014
    Galerie Patrick Bartoli. Marseille.
    Nuit des Musées. Musée Archeologiques de St-Raphaël.

    2012
    "Drawing Stories". Galerie Sintitulo.  Mougins
    "Les contes défaits".  Réalisation affiche. Chapelle de l'Observance. Draguigan.
    "Galerie Ephémere". Draguignan.

    2011
    "Les Petits riens". Avec Benedicte Klene. Chapelle St Esprit.  Auray.
    Galerie Tampopo. Avignon. Autour du dessin contemporain.

    Les oeuvres acquises par la Fondation Camille ( Paris ) en 2004, viennent d'être cédées au  Centre Beaubourg.  
    Ces cinq pièces font donc maintenant partis du fond du Musée d'Art Moderne. Centre Beaubourg. Paris

    2010
    Base' art. Salon du Mécénat et de l'art contemporain. Fréjus

    2009
    Base' art. Salon du Mécénat et de l'art contemporain. Fréjus
    Galerie Sintitulo. Mougins. Accrochage autour de l'oeuvre de l'artiste Sylvain Vigny.

    2007
    Le Mai de l’Art. St Raphael
    Le Passé retrouvé. Avignon
    Galerie Sintitulo. Mougins
    UMAM. Galerie des Ponchettes. Nice

    2005
    Librairie Papiers Collés. Draguignan.
    L’été contemporain Dracenois . Chapelle de l’Observance. Draguignan.

    2004
    Galerie Corianne. Château de Périgny. Vouillé.
    Parcours de l’Art. Invitée de Yann Arthus Bertrand. Cloitre St Louis. Avignon
    Le Bol d’Art. Le Lavandou.
    Galerie Corianne. Paris.

    2003
    Achat de 5 œuvres par la Fondation Camille pour l’art contemporain. 75006 Paris.
    L’Art dans l’air. Fort Napoléon. La Seyne sur mer.
    Carte blanches aux jeunes artistes. Centre Culturel. St Raphael
    Accrochage au sein du magasin Habitat. Antibes.
    Parcours de l’art. Avignon.
    L’été contemporain Dracénois. Draguignan
    Corpus. Maison du Patrimoine. Six Fours

    2001
    Galerie Art 7. Nice.
    Les Passes Murailles. Chateaudouble.
    Galerie Contemporaine Remp’art. Toulon.
    UMAM. Galerie des Ponchettes. Nice
    Galerie Art 7. Mail Art. Nice
    Galerie / Espace Castillon. « Sur l’écriture ». Toulon

    2000
    Exposition virtuelle sur le site internet de l’été Contemporain Dracenois.
    « Quelques artistes du Sud ». Centre Culturel. St Raphael.
    Galerie Art 7. Nice
    Var’iations Plastiques. Musée de Draguignan.
    L’été contemporain Dracénois. Draguignan

    1998
    ELSTIR. La Garde. Prix Louise Baron 1998.
    Passerelle pour l’ Art. Espace Bouchonnerie. Pierrefeu.

    1994
    Centre Culturel. Fréjus.
    Les dix ans du CRAP. Centre Regional Art Present. St Raphael.

    1993
    Rencontre d’art contemporain de la ville de Hyères. Reçu le 1er prix de peinture abstraite. Espace 3000 . Hyères.
    Exposition Peinture/Sculpture avec Sophie Menuet. CRAP St Raphael.

    1992
    Accrochage autour du dessin et de la photographie. CRAP St Raphael
    Regards de Josée Sicard sur la jeune création. Château Musée de Cagnes sur Mer.
    Centre Culturel de la Courneuve. Artistes contre la guerre. Paris
    Les Picturales. Conseil General du Lot et Garonne. Agen.

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    Depuis longtemps je cherche de quoi est « fait » mon travail , et récemment est apparu discrètement  dans un coin de mon esprit , un minuscule bout de fil, qui ne demandait qu’a être tiré, et qui petit à petit devrait peut être constituer une pelote , la pelote de mon vécu créatif.!
    Lentement j’ai tiré le fil et m’est apparu la vision très nette, qu’au fur et à mesure de mes recherches plastiques, j’essayais de créer un autre…. « corps « , un double du mien , qui serait lui aussi fait de chair et d’esprit. Un corps totalement indépendant de mon corps physique, mais qui en serait comme un prolongement !

    Le papier - , comme une autre « peau » - est crée-travaillé , pour vieillir, se colorer, se tanner, comme pour la peau de mon corps, le temps passe et une transparence apparait, et laisse à voir non pas son « intérieur » - comme le vrai corps- , mais le vide de l’espace qui l’entoure.!

    L’outil devient la main, et la voix tout à la fois, et par le trait, il dit , il raconte, par le plein et le vide, il signifie ses silence et ses attentes, le rythme dit ses cris, la couleurs ou son absence même , dit la retenu de ses sentiments.!
    Et ce corps qui n’est pas mien, raconte, mon quotidien et le fait sien et chaque minute de sa propre vie est consigné de façon plastique.!
    Il dit le moi et pourtant il n’est pas moi, comme deux enfants nourris d’un même sein, il sait parfaitement ce que je suis, mais il l’exprime avec ses propres mots, comme une conversation immatérielle
    Il me surprend - et je regarde parfois, ce que je fais - comme le « faire » de quelqu’un d’autre, les mots de quelqu’un d’autre, qui me ressemble mais qui SUR-vivrait mes propres émotions.!

    Comme une maternité/ autre - je ne crée pas du vivant je créer ma propre part d’éternité.

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    Au départ je voulais écrire, c’était un rêve d’enfance.
    J’ai passé du temps à gratter des pages de petits cahier précieux, longtemps ce fut mon principal moyen d’expression. Au travers le dessin, je raconte des histoires intimes de l’autre, de moi-même, sans freiner ma spontanéité par ce qui ne devenait plus pour moi, au temps de l’écriture, qu’un vaste exercice de style. Une sérénité retrouvée!
    Le sens des mots, des phrases entières mais aussi parfois coupées dans l’espace pictural viennent de cette envie de conter. L’écriture, illisible, c’était aussi voulu. Même si elle raconte, elle n’est pas là pour être lu par d’autres, elle est là pour dire et être vue, sans être assimilable. Elle ne raconte pas elle est «plastique». Elle n’illustre pas elle est «formelle». C’est ce qui reste de l’acte d’écrire. Ne reculant devant rien pour que l’acte de raconter soit encore apparent de façon mentalisée. Il est là, il existe, il nourrit la créativité. L’élément pictural devient secondaire sans que son importance s’amoindrisse, mais il n’est plus qu’un prétexte, apparence, rarement a-t-il la signification qu’on lui attribue, en se faisant propre à celui qui regarde. Il ne dit rien, il est happé par le vécu de chacun. La plupart du temps je travaille sur papier normal ou Velin. C'est le médium privilégié parce qu’il me permet d'utiliser plus facilement tous ces effets de tache, de transparence, d'épaisseur, de vieillissement accéléré de la surface papier, tirer parti du jaunissement de l'huile de lin. Le travail sur papier évolue constamment avec le vieillissement du support et c'est cela qui m'intéresse.


    Texte Nuit des Musées /2014

    La thématique du projet est construite sur “la Pensée Archéologique”.! !

    Lʼ Archéologie au sens pratique, avec sa référence aux niveaux terriens, mais aussi Archéologie de la pensée, avec ses niveaux dʼélévation spirituelle.! !

    1ere partie de lʼintervention : dans le choeur! !
    Cette première Intervention se situe dans le choeur de lʼéglise, qui se trouve ici transformé en “aquarium géant”, et ce d’une part grâce à une projection vidéo, et d’autre part avec la mise en place dʼune ambiance sonore adaptée.! ! Ainsi le visiteur se trouve “ sous lʼeau ”, il est au “premier niveau” de notre construction archéologique, il est au niveau “originel “.! !
    Il y a une double lecture, car, l’eau est à la fois l’élément de l’origine de toute vie sur cette terre.
    Mais aussi l’élément matriciel duquel nous sommes issus, en tant qu’être humain, notre vie débutant, de façon gestationnelle, dans le liquide amniotique.! !

    2eme partie de lʼintervention : dans la tour! !
    Chaque étage de celle-ci, est considéré comme un niveau à atteindre, Cette montée fait donc référence aux concepts énoncés ci-dessous :! !

    - lʼélévation spirituelle (église - lieu de prière)!
    - l'air - symbole de la pensée!
    - la naissance - accession à lʼair libre! !

    Le visiteur monte dans la tour pour gravir, donc, ces différentes étapes qui le séparent d’un niveau de conscience supérieure! !
    Les différentes couleurs installées à chacun des étages/étapes symbolisent la notion de parcours dans la verticalité de l’espace de la tour.! !

    En conclusion, la construction de lʼintervention repose sur deux symboliques, la Croyance, et lʼHistoire. Car cʼest aussi la fonction du site – ancien lieu de culte attenant au musée archéologique cohabitant côte à côte.! ! Les différents étages/étapes font référence à lʼélévation, mais aussi aux différents niveaux archéologiques réels sur lesquels repose lʼéglise actuelle, comme un périple à lʼenvers en partant de la Crypte pour remonter vers l’ église médiévale sous le niveau du choeur/coeur ».! !!

    Intervention de la plasticienne Michele MASCHERPA pour la Nuit Européenne des Musées le samedi 17 mai 2014 au musée archéologique de Saint-Raphaël

    Les Maitres / Pole culturel Chabran / 2016

    Pour cette exposition sur "les Maîtres" , Michele Mascherpa convoque la notion d'emprunt, déjà au coeur de ses préoccupations plastiques. Ce travail s'articule autour de deux pratiques différentes. Soit, elle emprunte à l'histoire des arts des personnages utilisés comme des motifs qu'elle isole de leur contexte en les découpant, les prélevant, dans des supports de diffusion variés ( magasines, livres, journaux...) et elle les colle sur ses feuilles préparées. Soit elle intervient directement sur des reproductions intégrales d'oeuvres. Dans les deux cas, en s'appropriant totalement ces "références" elle évacue toute influence en ce qui concerne le sens premier des oeuvres. En ce qui concerne l'emprunt, le collage du motif sur des feuilles préparées à l'huile est effectué avec du scotch, matériau qui permet à la zone recouverte d'être préservée du passage du temps alors que la feuille, elle, vieillit, altérée par la préparation. Ce vieillissement « à l’oeuvre » dans le temps est une interrogation sur la pérennité des oeuvres. L'intervention sur les reproductions d'oeuvres est, elle, effectuée à la craie grasse. Ce procédé agit à l'inverse du découpage, ici les éléments sont isolés car leur contexte est recouvert, nié, ce qui contribue à la re-création de l'espace dans l'oeuvre. Dans les deux cas elle crée un nouveau contexte à ces « prélèvements », ces emprunts, très référencés, interrogeant l'histoire des arts dans un esprit , parfois irrévérencieux. Un troisième travail est, quand à lui, un clin d'oeil humoristique, sous forme de jeu ( questions posées, avec réponses cochées ) aux artistes. Une sorte d'échange par le biais d'éléments iconiques, empruntés au vocabulaire de chaque artiste mis en jeu. L'élément commun à tout ces travaux est l'écriture, qui parfois est lisible, compréhensible et parfois est à lire comme un élément graphique à part entière.

    Deffrenne Mh

    Le jeu de l’enfance ( collection de jouets du musée des ATP) Résidence d’artiste au sein de la Chapelle du Bon Pasteur, Draguignan, du 16 au 26 août 2016.

    “L’art est devenu contemporain en nous parlant de notre vie de tous les jours” Catherine Millet, in L’art contemporain en France, 1987

    Le choix de ce lieu de travail repose sur la perception que j’en ai eu lors d’une visite avec les responsables de l’artothèque .
    La Chapelle du Bon Pasteur , de part le fait quelle est accolée au Musée des ATP et de plus fermée au publique,  me semblait adaptée à la volonté qui était la mienne à ce moment là de me confronter aux objets choisis (les jouets du musée des ATP) dans un cadre qui permettait un isolement propice à la réflexion.
    Les  jouets  sortis des réserves du Musée, possède une forte charge émotionnelle, historique et culturelle. Il s’inscrit dans l’histoire individuelle de chacun d’entre nous mais aussi dans l’histoire patrimoniale.
    Je me suis donc évertuée à sortir chaque jouet de son contexte, le traitant non plus comme seulement un jouet  mais plutôt  comme un objet dissocié de son histoire propre et de sa seule fonction, me permettant alors une ré-appropriation fertile, attachée ou non à l’enfance, dépassant son histoire propre pour faire de celui-ci le support d’une réflexion plus ouverte, plus personnelle et contemporaine.
    Le constat d’état de chacun des jouets/ objets  appréhende la notion de conservation d’une collection, ici il permet d’établir avec précision l’état du jouet  qui entre dans la collection du musée des ATP.
    Cet objet  usé par le temps et les diverses manipulations, à subit un   processus de vieillissement qui m’a vivement intéressée car il est au coeur même de ma démarche de plasticienne depuis des années. Le papier, mon support de travail exclusif est préparé de telle manière que le temps y inscrit sa marque, il vieillit, à l’instar de ce qui s’est passé pour ces jouets.
    D’ou l’intérêt évident et ma volonté de réfléchir  aussi , par ce travail,  au  lien subtil du changement , de la modification constante du sujet/objet/dessin/support dans le temps.
    « jeu » de l’enfance est devenu au cours de cette expérience de  résidence le « je » de l’enfance , ou comment le temps nous entraine dans le « faire-soi » à travers la re-appropriation des sujets de création. Je suis devenu le jouet et le jouet est devenu une prolongation de ma réflexion plastique , faisant oublier  finalement ce pourquoi il était la , ce qu’il était ,  ce qu’il avait été avant l’acte créatif, pour ne faire plus qu’un avec le dessin/ image.

    Michèle MASCHERPA


    MEMOIRES . centre culturel de st Raphael. Nov 2018

    Le fonctionnement mémorielle est un processus complexe qui peut être étendu à la démarche artistique  de Michele Mascherpa
    Dans son travail plastique la matière conserve une mémoire, le support papier  Ce dernier est une matière vivante qui de façon expérimentale recueille et conserve les traces d’anciens travaux La technique de préparation de celui ci, le réemploi permet un travail en perpétuelle évolution.
    On pense toujours à la  prééminence du geste artistique mais on oublie lʼinfluence de la matière, ici, quelques autres médiums laissent une trace , une empreinte, entre rémanence et réminiscence, résonances, nuances, ricochets.
    Le geste plastique de Michele Mascherpa est spontané , sans repentir, cependant il est le fruit d’ une longue maturation, le support se charge dʼéléments graphiques et de collages .  Les dessins et les textes sʼy inscrivent en profondeur. Le temps est à lʼoeuvre dans chaque pièce qui évolue, et restitue ou avale ce qui y a été  accueilli au moment de la réalisation.


    Galerie Le Cabinet d'amateur- PARIS-  Fevrier 2018

    Michèle MASCHERPA dessine comme elle écrit, écrit comme elle dessine.
    Son écriture devient plastique et prend une place considérable dans son travail;
    Elle pratique l'allusion, la figure de rhétorique consistant à dire une chose avec l'intention d'en faire entendre une autre. Elle revient à l'essence même de l'écriture comme geste, le mot est parfois lisible, compréhensible et parfois il devient un élément graphique à part entière.
    Ses dessins sont réalisés de manière très spontanée sur un papier préparé de longue date, qui mature tel un épiderme et se charge d’éléments graphiques et de collages. Les dessins et les textes s’y inscrivent en profondeur. Le temps est à l’oeuvre dans chaque pièce, qui évolue, restitue ou avale ce qui y a été accueilli au moment de la réalisation.
    Le mot gravure viendrait soit du grec graphein -écrire- soit plutôt, de l'allemand graben – creuser,
    Cette technique s’est donc imposée à Michèle MASCHERPA, elle lui permet un travail en profondeur en plusieurs étapes. Le moment de l’encrage  est  essentiel dans son processus de création, éloigné de la technique pure, elle renoue avec les gestes du peintre, ce qui fait de chaque épreuve une pièce unique.