Monsieur Paul + follow


A propos Monsieur Paul

Monsieur Paul  

Le travail de Monsieur Paul / Pascal Vochelet est exposé dans les foires d'Art de New York, Miami, Basel, Londres, San Francisco, Moscou, ... et ses oeuvres sont présentes dans de nombreuses collections importantes en France et à l'étranger...

Etrangère familiarité

Né en 1973, Pascal Vochelet étudie d’abord l’architecture avant de poursuivre ses études à la faculté d’arts plastiques d’Amiens. Assez rapidement il invoque son double, « Monsieur Paul », à travers lequel il trouvera une énergie créatrice nouvelle. Son travail est nourri de références picturales et de notes personnelles, renvoyant au monde qu’il explore en flâneur attentif. Il peint ainsi des tableaux/conte où il ouvre des espaces narratifs qui viennent à nous comme une mélodie lointaine. L’artiste nous propose alors d’effectuer un travail de déchiffrements qui animent notre mémoire.  Délicatement, l’étrangeté de sa peinture nous devient familière. Les différentes techniques de dessin et de peinture utilisées nous guident dans ce sens, par petits bons. Subtilement, de transparence en transparence, nous tirons les fils poétiques de notre relation au monde, de nos dynamiques passées et de leur résonance actuelle.

2019
Frame Basel, juin
Sérigraphie Atelier Tchikebe "Arthothèque Antonin Artaud"
Frame Miami, décembre 18 / février 2019
Innsbruck art fair, janvier 2019 with Lena Rosseli


2018
Frame, Miami, décembre 2018
Lena and Roselli Gallery / Budapest / Octobre 2018
Frame expérience, Paris, Octobre
Lena and Roselli Gallery, Budapest, Octobre
Contemporary Istanbul, Septembre
Seattle Art Fair, Août
Art Market Hamptons, Juillet
Frame, Basel, Juin
Art New York, May
Art Market, San Francisco, Avril
Art on Paper, New York, Mars
Art Winwood, Miami,Février
Art Palm beach, Janvier
London Art Fair, Janvier


2017
Art Miami, décembre
SOFA, Chicago, novembre
YIA, Paris, octobre
CUBE,Bruxelles, octobre
Contemporary Istanbul, septembre
Cosmoscow, Moscou, septembre
Seattle Art Fair, Aout
Art Market , Hamptons, juillet
Art Pampelonne, Saint Tropez,juin
Art Salzburg, juin
Scope, Bâle, juin
YIA, Bâle, juin
Art New York, mai
Art Market, San Francisco, avril
YIA Maastricht, mars
Art Miami, février
Art Palm Beach, janvier


2016
Scope miami, décembre
YIA, Paris, Novembre
Art Istanbul, Octobre
Art Cologne, octobre
« Dessiner disent-ils », au Centre d’Art des Pénitents Noirs,
Aubagne, octobre
(dans le cadre de PAREIDOLIE, Salon International
du Dessin Contemporain)
Art Copenhague, septembre
« Leurs nouveaux dessins », l’Artothèque Antonin Artaud,
 Marseille, septembre  (dans le cadre de PAREIDOLIE,
Salon International du Dessin Contemporain)
The Solo Project, Basel, Juin
Art London, mai
Scope NYC, avril
YIA#6, Bruxelles, avril
Galerie 55Bellechasse, mars
Art Wynwood, février
Art Palm Beach, Janvier


2015
YIA Art Fair (Paris, France)
Art Silicon Valley (San Francisco, USA)
Art Fair (Cologne, Germany)
Art Copenhagen (Copenhagen, Denemark)
Art Southampton (Hamptons, USA)
Scope Basel (Basel, Switzerland)
Art Miami NY (NY, USA)
Art Paris, Grand Palais avec 55B (Paris, France)
Scope NY (NY,USA)
Art Wynwood (Miami, USA)

 
2014 / 2013
Cutlog New York (NY, USA)
Scope New york (NY, USA)
Artothèque Antonin Artaud (Marseille, France)
Galerie Olivier Chetail (Megève. France)
Art Basel Miami (Miami, USA)
Galerie TRISTAN LEGAGNEUR (Paris, France)
« Les Nouveaux collectionneurs » (Aix en Provence, France)
Galerie Nouchine (Nice et Beaulieu-sur-mer, France)
Cet Art qui m’entreprend #2, UPE 13 (Marseille, France)
Galerie 55Bellechasse (Paris, France)
Centre culturel ville de La Garde (La Garde, France)
Centre culturel Bellegarde (Toulouse, France)

Un atelier, rue Saint Pierre  Pénétrant dans l’atelier de Pascal Vochelet, nous sommes séduits par ses tableaux débordant de personnages, d'animaux de formes reconnaissables ou pas, lunes, minuscules villages, silhouettes, ici chevauchant un chameau à museau triangulaire, ailleurs amoureusement enlacées. On savoure les Collages historiques : Don Quichotte (est) à Cuba ; le cavalier d'Equilibre n'a plus qu'un corps sans tête, Le Saint a un quadrupède pour écharpe ...  Cette rencontre détermine notre désir d’exposer ses œuvres.  Tout un chemin a été parcouru par Pascal Vochelet depuis ses premiers essais de peintre prenant une pomme pour modèle jusqu'aux récents Collages historiques : leur univers saturé, jubilatoire, situé "quelque part entre les histoires d’enfance et la comédie humaine », nous intrigue par tout ce qu'il a en lui d'indéfini : rêve ou amorce de cauchemar ? On ne sait. Personnages et animaux ne semblent pas nous voir, pris qu'ils sont dans leur monde, celui de contes pas encore écrits.  Les peintures de Pascal Vochelet s'organisent en différentes séries qui se développent non par poussées successives, mais comme les branches d’un seul arbre où grouillent et circulent des visages, des vies et des scènes de vie regardées de loin avec de la dérision, de la cruauté parfois, et une tendresse sans épanchement nourrie aussi bien par des souvenirs d’enfance - la campagne normande, les clients de l'hôtel tenu par sa famille - que par des images glanées en feuilletant une revue: mains, têtes, silhouettes, groupes de personnages disposés sur la toile, amorcent le tableau que le travail du peintre fera surgir en reliant entre eux tous ces fragments.  Dans les séries Familiarités et Ascendance où son regard se concentre sur un personnage, parfois deux ou trois, Pascal Vochelet se fait portraitiste d'une humanité montrée sans complaisance : des morceaux de corps sont décalqués, imprimés, découpés, rapportés sur les supports; souvent, les visages sont des masques de rhodoïd peints et appliqués sur la toile, collés à des corps préexistants: une petite tête de chien surmonte un mastodonte en uniforme.  Comme dans les rêves les images peuvent se recomposer pour en produire de plus exubérantes : ainsi les Dessins Bohèmes convergent pour produire les Collages historiques.  Le monde de Vochelet se fait parfois plus silencieux. Les dessins de la série Punk attitude inscrivent dans une feuille de papier vide des têtes d'animaux sur des esquisses de corps avec, en amulette, le petit crâne qu'on retrouve dans la série Vanity fair.  L'humour n'est pas absent de ces dessins : un clin d'œil au titre d'un célèbre journal de mode se mêle à la traditionnelle méditation sur la mort, un peu comme dans l'art du clown où l'émotion et le rire ne font plus qu'un.

Artothèque Antonin Artaud